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Star Trek ou Star Wars

@dav 08/08/2024

C'est incroyable de ne même point connaître Star Trek.

L'enjeu est quand même de ne pas devenir des esclaves. Imagine le plan de remodeler complètement la teneur psychosociale de façon à rendre acceptable le débarquement aliène en 2060. Ils prétendront grossièrement que leur planète est mourante (alors qu'ils en colonisent d'autres), et que, les pauvres, ils souhaiteraient s'établir chez nous, dans un coin tranquille sans déranger, en échange d'une source d'énergie intarissable mais dont ils garderont le contrôle, pour avoir un moyen de pression. Ensuite de quoi le piège se refermera.
Et les gens wokisés auront été préparés à dire : "Mais ils ont le droit d'avoir une tête méchante, ces gens-là". "C'est pas grave s'ils ont un peu des manies égomaniaques". "Cela ne me dérange pas s'ils se prennent pour des dieux". Chose qui aurait été strictement impossible en 1966, où les gens auraient répondu "Oh, hé, démerdez-vous les gars. On va se débrouiller sans vous, Ok ?"

Ce n'est pas plus de la science-fiction que l'esprit de Star Trek, qui correspond à la teneur psychosociale d'un futur où l'humanité à combattu ses bas instincts et progressé au point de placer la curiosité scientifique au sommet de son activité globale. L'idéologie qui en découle, les "règles" de conduite, l'organisation sociale paramétrée autour d'une gratuité généralisée, favorisent l'empathie, l'amour de son prochain, la recherche de la paix.

Ce sont nos deux destins possibles. Comme je le dis souvent, les efforts qu'on peut fournir, en prenant sur soi, en faisant acte de bravoure, en se montrant réceptif, sont des investissement qui évitent d'avoir à payer incroyablement plus cher le même résultat si on le fait trop tard. Et dans Star Trek ils disent : "Le capitalisme ? Nous avons fort heureusement dépassé depuis longtemps ce stade où l'égoïsme régnait en maître".

Et ce qui émerge au final de cette conduite, après cinquante ans de feuilletons successifs intarissables, inauguré par maître Gene Roddenberry, informé de l'affaire Oummo, est d'un ordre émotionnel incroyable, quand les anciens capitaines d'il y a trente ans se retrouvent pour de dernières saisons. On a vu toute leur vie, couronnée de succès, et leur humanité, progresser d'autant, en toute humilité. Ils inspirent un respect une la dévotion qui n'ont aucune commune mesure avec ceux obtenus par la force.

Aller à la conquête des étoiles ce n'est pas pour y faire la guerre, c'est pour progresser et dépasser ses limites. Et s'il y a la guerre, elle n'est qu'un écueil, qui l'esprit de la paix va vite dissiper. "Il y a du bon là-bas".

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