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Le sens de la mesure

@dav 16/04/2022

Prémisses philosophiques

J'aime bien débarquer chez des gens qui ne me connaissent pas, avec ma cap de super-héros, pour déclamer des choses qui font réfléchir, puis repartir en volant sous le regard admiratif du petit enfant qui sommeil en chacun de nous. C'est le moment où on peut infléchir le cours des choses.

Dans toute décision se joue le rôle même de l'humain dans l'univers, la raison pour laquelle il a été créé : le libre-arbitre. Autour de cela il y a des règles de société qui sont plus ou moins bonnes et justes. Et au fond de cela il y a des lois élémentaires de la logique et de la morale qui sont à la fois impeccables et à la fois très complexes à appliquer.

L'ordre moral repose sur la performance cognitive, et il est légitime que cela engendre des discussions afin de nourrir les arguments qui vont permettre d'opérer un choix, qui en dernière instance ne peut que être libre.

La plus grande source de confusion provient de la confusion entre des systèmes explicatifs distincts qu'on nomme "logiques" au pluriel, de façon humble parce que ce n'est pas de la vraie logique, mais juste des raisonnements.

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L'humanité évolue. Phrase simple. Impeccable. Inéluctable et impossible à contredire.

L'humain évolue. Évidence. Âges de la vie, expériences, acquisition du savoir. Grandes questions philosophiques et petits pas en avant. Niveau de civilisation.

Il existe plusieurs réalités :
- 1 : la réalité physique, mesurable, observable et indéniable.
- 2 : la réalité psychologique, impossible à prouver, mais qui ne pourrait exister sans un processus intellectuel. (D'où l'intérêt de la performance cognitive, parce que du coup, n'apparaît à la conscience que ce que le cerveau est capable de percevoir.)
- 3 : la réalité hypothétique, soit qui remet en cause ce qui aurait pu être, soit qui permet de projeter dans le futur ce qui pourrait être. Elle est probabiliste. Et elle est soumise au déroulement stochastique des événements.

Une des plus grandes sources de confusion mentale vient du fait de mettre sur un même plan afin de les comparer, des éléments qui appartiennent distinctement à l'une ou l'autre réalité. En maths c'est mal de faire cela, car des types de nombres ne peuvent être simplement additionnés. On ne peut pas ajouter des x et des y.

C'est pourtant ce qui arrive à chaque fois qu'on oppose des faits objectifs à des faits hypothétiques, ou qu'on adosse perceptions psychologiques à des hypothèses. Il faut bien discerner les champs logiques des objets d'une même affirmation, afin de se prémunir contre les paradoxes et les sophismes de la dialectique.

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Le raisonnement, ou la philosophie, ce n'est rien d'autre que de la science. Croire le raisonnement des autres n'est pas raisonner. Cela ne procure pas le même plaisir, et pire, cela ne permet pas (pas souvent) de soutenir une thèse face à la contradiction. Dans ce cas les gens se fâchent parce qu'ils ne savent plus comment répondre. Parce qu'ils défendent des idées qui ne sont pas d'eux. Il vaut mieux se contenter de ses propres réflexions, afin de rester maître de soi-même.

La philosophie consiste à mettre sur un balancier, dit "la Balance de la Raison", des éléments contradictoires qui appartiennent à différents types de réalités.

Et réciproquement, un choix permet de décrypter le raisonnement qui l'a généré, et comment les choses ont été soupesées entre elles. Comme dans un livre ouvert, on peut tout savoir sur la personnalité et la structure nerveuse de la personne qui a fait ce choix.

En sachant cela, il est facile de calculer quel est le niveau évolutif atteint par cette personne, ou par ce raisonnement ponctuel. On peut même se demander ce qui lui a prit. Et principalement, quelle part d'idées confuses, religieuses, superstitieuses, irrationnelles, culturelles est venue se mêler à la Balance de la Raison.

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Une chose fascinante avec l'univers, ou le Karma, c'est que tous les choix faits ont des conséquences, et que ces conséquences renvoient une appréciation objective de la qualité du choix qui a été fait.

Il est inéluctable, indubitable, et inévitable, que les conséquences de nos choix viennent un jour frapper à la porte pour présenter la facture.

En ce sens, le terme de "Liberté" n'est pas de faire n'importe quoi, mais d'avoir la latitude de commettre des erreurs qui ensuite, viendront comme des leçons afin d'affiner la compréhension, la connaissance, l'expérience, et la sagesse qui présideront aux choix futurs.

Cela s'appelle la Justice. Et c'est comme cela qu'on évolue.
Par corollaire, s'il n'y a pas de liberté, il n'y a pas d'évolution possible.

Un choix de société

Maintenant venons-en aux choses qui fâchent.

En ce moment se joue l'élection présidentielle de 2022, une année avec beaucoup de 2.

Deux candidats, deux optiques, et deux décisions.
Chaque candidat peut rejoindre l'une ou l'autre des optiques, et pour chaque solution il y a deux décisions à prendre.

La première décisions est formelle : "Qu'est-ce que je veux ?" et la deuxième décision est complexe : "Que dois-je sacrifier pour l'obtenir ?".

Il est certain que tout le monde veut la même chose, vivre en paix, avoir une vie, continuer à avancer. Faire le mauvais choix rendra cela impossible. Le choix n'est pas indifférent, il y a vraiment deux optiques. La première est une vision de la société, et la seconde est une vision de soi.

L'une des deux doit prédominer pour déterminer l'autre.
On s'attend dans ce cas à ce que le politiquement correct consiste à ce que la vision de la société définisse ce qui reste de nous dans cet ensemble. On appelle l'égoïsme le fait de choisir d'abord son propre intérêt pour que la société se définisse par la somme des intérêts personnels. Ceci est une question difficile. Ou en tous cas elle est rendue difficile par la situation dans laquelle on se trouve.

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Pour décortiquer ce choix, je vais devoir passer en revue des faits, les arroser de perceptions, et faire des hypothèses. Mais en premier je veux parler de l'effort que j'ai eu à faire. Je le dis d'office, le choix entre Macron et Le Pen est terminé pour moi, je voterai pour la personne que j'ai toujours détesté au point de l'ignorer absolument. Je parle de Marine Le Pen. J'aurais pu dire cela de l'autre mais bon, il est président, et l'intégralité de ses choix sont irresponsables et inconséquents. Je suffoque de douleur devant le spectacle terrifiant d'une organisation criminelle qui ne génère que la dévastation et la désolation. Et contre laquelle aucun argument rationnel, scientifique, éthique ou même légal ne peut s'opposer.

Comme on dit, si en face il fallait voter pour un jambon-beurre, je choisirais le jambon-beurre.

Que s'est-il passé ?

Je suis simplement allé voir le programme de Marine Le Pen, clair et concis, avec en premier lieu un relent irritant de racisme, et les autres points, qui eux sont corrects et concrets. En réalité j'étais étonné qu'ils soient si proches de ceux de Mélenchon, et que ce dernier lui-même ait refusé de l'admettre. Comme quoi la cécité mentale peut être coriace. Et justement c'est cela notre seul et vrai ennemi, en commun avec ceux qui refusent Le Pen, et avec ceux qui la soutiennent pour de basses raisons de racisme. Dans les deux cas, des préjugés dominent sur la raison.

S'il y a bien un moment où on peut mettre fin à cette maladie mentale qui consiste à faire prédominer des arguments irrationnels sur des arguments objectifs (ce qui caractérise en premier lieu le camp Macron + médias), c'est celui où ceux qui combattent le racisme démontrent qu'eux-mêmes ne pensent pas de cette manière, et qu'ainsi ils sont ouverts, compréhensifs, et cherchent à fonder leurs choix sur des raisons objectives, et non à se limiter en raison d'une répulsion conditionnée, maladive ou culturelle.

Ceci, était le premier point.

L'avenir du monde

La question qui se jour lors d'une élection présidentielle n'est pas seulement l'avenir du pays, mais aussi celui de tous les pays qui sont en relation avec nous. Ces relations peuvent être tendues ou détendues, elles seront impactées ; Et ces pays seront également impactés.

Le fait est que nous avons atteint un seuil critique sur le plan écologique, où, maintenant ou jamais, soit le monde trouve la paix et devient capable d'être autosuffisant, soit des écosystèmes entiers ne pourront plus jamais se régénérer, comme l'Amazonie, et l'humanité à terme ne pourra survivre qu'en devenant auto-suffisante, mais avec beaucoup moins de ressources.

Aucun des deux candidats ne semble au courant de ces faits, pourtant mesurés, expliqués, rapportés, étudiés de long en large et déclamés avec toute la force qui est possible, au milieu d'un brouhaha d'opinion approximatives sur des choses irrationnelles ou psychologiques. Ou thaumaturgiques. Ou traumatiques.

Il est donc plus que jamais temps de faire taire ces cris émotionnels pour laisser entendre les appels à la raison.

*

Quand les résultats du premier tour des présidentielles sont tombés, j'étais fâché. Je me suis dit "Qu'est-ce que c'est que cette bande de connards qui ne sont même pas capables de prévoir un coup à l'avance ce qui va fatalement se passer ?"

Pourquoi avoir voté pour des candidats inutiles au moment où la priorité était de mettre fin à une lancinante souffrance qui a duré cinq ans ? Et qui a pour origine un malentendu, au moment où un candidat outsider s'est immiscé dans les finalistes après avoir fait sortir du jeu son principal rival ? Et qui a profité du rejet d'un candidat d'extrême-droite, qui n'avait aucune chance de gagner ?

Et que le même candidat refasse le même coup une deuxième fois, et planifie de le refaire une troisième ? Combien de temps cela va-t-il durer ?

Ma question est : combien de personnes en France ont de meilleures compétences pour ce poste ? Une ? Deux ? Dix ? Cent ? Mille ? Dix-mille ?

Est-ce que nous sommes prisonniers ? Est-ce que nous n'avons pas le choix ?

*

Précisément, les choix se restreignent à chaque fois qu'auparavant on a fait les mauvais choix. Au bout d'un moment, oui, nous n'avons plus aucune liberté parce qu'elle a été rognée par les mauvais choix faits antérieurement.

À ce moment-là, il faut se poser la question de savoir ce qui a mal tourné, ce qui s'est mal passé, quelle erreur avons-nous commise ?

Il est vrai que les règles du jeu démocratique sont très contraignantes et sans consistance logique ou éthique. Mais dura lex sed lex. Ou alors il faudra la changer. Mais tant qu'elles n'ont pas changé elles légitiment les choix, ou pseudo-choix qui sont faits.

La balance de la Raison

Voici ce que j'ai mis dans ma balance de la raison.

J'ai trouvé très satisfaisant de surpasser mon blocage psychologique, moi qui prône la rationalité le pragmatisme, moi qui cherche toujours à comprendre l'axiomatique des choses pour savoir comment elles marchent pour pouvoir les réparer ou les améliorer. Ou simplement pour le plaisir de Comprendre.

Ah ! Comprendre ! Il n'y a pas de plus grande joie. Il n'y a pas de plus grande richesse !

Comprendre, c'est Guérir. Comprendre c'est réparer un court-circuit psychologique et créer une boucle harmonieuse de la circulation de l'information dans son esprit. Quand l'esprit est clair (le saviez-vous ?) automatiquement le corps est en bonne santé, grâce à la relation corps-psyché. Les deux ne sont pas dissociés. Le psychisme agit sur le corps autant que le corps sur l'esprit. Et si on peut agir sur le corps avec l'alimentation, le sport ou des médicaments, on peut aussi agir sur l'esprit grâce au mental, et grâce à de petits efforts comme celui-là.

Et bref, voici ce à quoi je me suis résolu :

1. Ce qui compte dans un choix est sa qualité : ce en quoi il est défendable. Si des éléments illégitimes président ou distordent ces choix, alors des conséquences néfastes imprévues peuvent survenir.

On doit pouvoir assumer ses choix. Et pour cela il faut se sentir libres de les exprimer.
Sur ce point le candidat du satanisme a bien joué son jeu puisqu'il n'est presque plus possible d'oser justifier ces choix en donnant des arguments rationnels et soutenus par la science, sans risquer d'être qualifié de "complotiste", à l'encontre de vrais comploteurs qui agissent en plein jour.

2. Des hypothèses ou des craintes n'ont de valeur que si elles ne sont pas contrebalancées par des maux réels et avérés. D'où l'expression de "choisir entre la peste et le choléra". Ici il vaudrait mieux dire "choisir entre la promesse de la souffrance et des souffrances déjà connues. Les souffrances hypothétiques, elles, sont possibles à éviter, du moins il y a de l'espoir, tandis que les souffrances connues et réitérées, elles, ne laissent aucun espoir. L'espoir est le chemin de la vie, tandis que l'abandon ou la résignation est le chemin de la défaite.

On a donc une souffrance connue et certaine contre une souffrance inconnue mais hypothétique.

3. Les préjugés sont une grande cause de souffrance. Ils doivent être résolus. Pour cela il faut que la personne qui a des préjugés fasse un pas en avant, "vers la lumière", et abandonne ses idées-reçues. Ici nous sommes dans un cas particulier où des préjugés se sont développés envers ceux qu'on accuse d'avoir des préjugés. Comment se sortir de cette situation ? En les blâmant ? En les frustrant ? En les ignorant, et en les reléguant au ban de la société ? Nous avons déjà fait ce choix, encore et encore, et cela n'a rien arrangé ; Au contraire les "gens de préjugés" ont augmenté en nombre et en force. Il y a même des pays entiers où le nazisme à l'état le plus barbare a prospéré. Est-ce que notre indignation et note ségrégation y a changé quelque chose ? Non. Alors, que faire d'autre, si ce n'est changer de méthode, et leur ouvrir les bras ? En faisant cela on fait d'une pierre deux coups : on leur permet de venir dans l'arène exposer leurs problèmes et leurs points de vues, on se propose d'en discuter et de confronter les opinions, et par la même - c'est cela que je trouve magique - on montre l'exemple, en cessant nous-mêmes d'avoir des préjugés à leur égard.

Car quoi ? Nous ne sommes pas si différents. Comment légitimement accuser quelqu'un d'avoir des préjugés si cette accusation est elle-même un préjugé ? Il faut sortir de la boucle. Il faut faire le premier pas. Il faut commencer à mettre dans la Balance de la Raison des faits objectifs. Il ne faut pas avoir peur de devoir affronter des choses illogiques. Et on ne peut être mieux armés contre cela qu'en pratiquant soi-mêmes les motifs de la raison, qui consistent à discerner strictement ce qui est factuel, de ce qui est émotionnel, de ce qui est hypothétique. Et en face les comportements s'aligneront, et ils en seront très satisfaits.

4. Vos médias (je dis "vos" parce que je ne les écoute pas, mais je vois leurs effets) jouent sans cesse sur la corde émotionnelle. Les réactions émotionnelles engendrent des réactions émotionnelles. Elles sont établies, comme dans une comédie, pour oblitérer le raisonnement objectif. Elles construisent des décors narratifs qui donnent le sens qui est voulu à des faits qui, sans cela, ne seraient pas du tout compris de la même manière. Ils contrôlent la façon de penser des gens. Ils instillent la méfiance et les préjugés.

Derrière cela il y a des intérêts objectifs et rationnels, calculés, mesurables. Mais ces intérêts ne sont pas ceux des populations. Elles ne servent qu'à légitimer les crimes commis avec son approbation semi-consciente. Vous appelez-cela une démocratie ? Vous n'êtes que des pantins !

Ces propagateurs de haine semblent se battre contre des fantômes, à agiter des battons dans l'air, pour chasser un démon imaginaire, afin de repousser ceux qui voudraient s'aventurer à réfléchir posément aux choses réelles, et ceci afin de protéger leurs petites affaires, et leurs petites réalités étriquées.

Ils sont inconséquents. Et leur force c'est d'avoir beaucoup de clients à leur spectacle continu de "bataille contre le mal". Et pendant ce temps, et même "ce faisant", ils font le mal.

5. Ce qui fait la justesse et la qualité d'une décision, ou d'un raisonnement, c'est l'espoir dont il est porteur. Et cet espoir, n'est pas une chose hypothétique ou irrationnelle, mais un calcul savant. Ce calcul doit engendrer une foi. Cette foi ne peut être que celle d'un ingénieur qui a parfaitement compris un problème, a imaginé une solution pour le résoudre, met en place cette solution, et fait le pari que cela va marcher.

Ce qui fait toute la valeur d'une décision, c'est le moment où on arrive à faire passer ce qui est dans le champ de l'hypothétique, vers le champ de la réalité. Il n'y a que dans ce sens que les choses vont. La but de tout choix est la concrétisation des idées qui sont portées par son raisonnement. C'est pour cela que des mauvais choix, guidés par de mauvais motifs, de choses qu'on veut éviter, finissent toujours par les faire se concrétiser. Par faire obtenir l'inverse de ce qu'on voulait. On fait souvent cela, et les politiciens font tout le temps cela.

Non. Si les choix ont pour effet de concrétiser des hypothèses, alors il faut que ces hypothèses soient correctes. Si une hypothèse négative préside à un choix, c'est elle qui se réalisera. En moto on dit "si tu regardes ce que tu ne veux pas percuter, tu le percutes". Ici la question des préjugés doit agir positivement. Le but c'est de les résoudre, d'en finir avec la dictature des émotions, et pour cela il n'y a qu'une seule solution : affronter la réalité, se défaire de ses propres préjugés, montrer l'exemple, et ouvrir la voie au dialogue. Faire rentrer "le loup" dans l'arène, et l'affronter. Qu'est-ce qui pourrait mal tourner ? De quoi avoir peur ? Qu'il ait raison ? Vraiment ?

En somme on peut enseigner, après l'avoir appris, aux racistes qu'ils sont les générateurs dans la réalité des craintes qu'ils ont psychologiquement fabriquées.
S'ils ne veulent pas de ces conséquences, il leur suffit simplement de ne pas les craindre. Ils n'ont qu'à faire comme ceux qui ont combattu leur haine des racistes, leur refus d'un parti qualifié "d'extrême
droite", alors qu'il ni extrême ni de droite. Il est, dans les faits, plutôt social-démocrate. En revanche celui qui se présente comme social-démocrate, dans les faits, mais on va y revenir, est fondamentalement fasciste. C'est le monde à l'envers ! Donc prenons-le à revers :)

*

Cette campagne présidentielle est terrible mais du bon peut en sortir. Il est temps de s'extirper d'une boucle infernale. Il est temps d'affronter les peurs qui sont sans cesse exhibées sur notre chemin pour nous forcer à faire ce qu'on attend de nous. Il n'y a pas à avoir peur. La solution est facile. Il suffit juste de ne pas avoir peur.

Et de mettre ce courage dans la Balance de la Raison !

C'est cela, être Révolutionnaire.
C'est une décision contre-intuitive mais qui a le courage de surmonter des blocages psychologiques idiots.

La dimension politique

Maintenant venons-en aux faits.

On a vu comment la perception de la réalité peut la fabriquer, et comment la crainte est la première cause de leur concrétisation dans la réalité. En politique il ne faut pas être guidé par des craintes qui nous repoussent et nous contraignent, il faut être attiré par des idéaux nobles et tendre veux eux en permanence, en toutes circonstances, d'où qu'on soit, quelle que soit notre endroit.

C'est cela qui détermine la qualité d'un choix, vers quoi il tend.
On dit même que peu importe que Peu importe qu'on soit pauvre ou riche, beau ou moche, bête ou intelligent, ce qui compte, et ce qui fait la valeur d'une vie, ce sont les choix qu'on fait.

Donc il n'y a aucune crainte à se retrouver propulsés sur un coin de l'échiquier historique, dirigés par un parti labellisé raciste, ce qui compte ce seront les choix qui seront faits. Et même on peut dire qu'on devrait aimer l'exercice, et que c'est toujours un bon entraînement, du reste assez facile à réussir, de combattre des idées racistes.

Le jeu d'opposition

La pauvre, elle sera élue mais ne pourra pas mettre en place le cœur de son métier, qui est le racisme. Elle aura en face d'elle une opposition soutenue et constante. Le moindre faux-pas sera honni. Elle aura même les médias contre elle. C'est très sain ! Cela force à faire de bons choix. Contrairement à l'autre gland qui a mit tous les pouvoirs à sa botte, parce qu'il bénéficie d'une mafia à l'échelle internationale, de lobbys puissants, infiltrés, pernicieux, qui poursuivent un objectif inavouable de démembrement des états. Aucune opposition n'a d'effet sur la dictature macroniste. Il y a plus de chances qu'elle en ait sur la présidence lepéniste. Qui vivra verra.

Vassalité contre autodétermination

Le programme de Marine Le Pen, qui a quand même bien étudié la question, consiste précisément en l'inverse du programme de fascisme européen, qui est gouverné par des non-élus, dont on ne sait même pas d'où ils sortent et comment ils sont arrivés là, hormis par des liens familiaux douteux.

Son programme s'exprime par l'autodétermination. Elle l'explique très bien la contradiction qu'il y a à faire valoir l'autodétermination, qui est le moteur principal de la Charte de l'ONU, des Droits de l'Homme, et en terme général de la liberté d'évoluer, et d'autre part le fait de faire partie d'un ensemble plus vaste, le monde, les pays alliés.

Cette question mérite qu'on s'y arrête parce que l'autodétermination des peuples, c'est aussi l'autodétermination des individus et la protection de leur liberté de penser, et de s'appartenir à eux-mêmes, de choisir ce qui est bon pour eux, et de ne pas interférer dans les choix des autres. D'être respectueux les uns envers les autres, afin de générer un sentiment de liberté. Contre-intuitif, n'est-ce pas ? C'est pourtant logique.

Aussi étonnant que cela paraisse, la méthode du "monde libre", occidental, euro-américain, est exactement l'inverse. Il consiste à s'ingérer dans les affaires des pays, des personnes, à télécommander des états et les personnes, à les déposséder de leur propre corps, de leur propre volonté, à y implanter des produits et des appareillages de contrôle, et à punir et récompenser les comportements qui permettent la perpétuation de cette pratique. C'est un système qui est à proprement parler, à différentes échelles, proprement "invasif". On envahit des pays, on envahit des cerveaux. Ce sont autant de violations flagrantes aux normes éthiques et morales les plus élémentaires, et les plus reconnues, classiques, historiques et fonctionnelles que nous ayons. Un tel scandale est strident.

On est quand même dans une folie pure ! On parle même de "transhumanisme", cela devrait être suffisant pour faire se dresser les cheveux sur la tête ! Une idée aussi absurde ne peut que mal se terminer !

En face de cela, quelle solution avons-nous ?

De nombreux pays se sont déjà réveillés. L'amérique du Sud, la Russie, la Chine, bientôt l'Inde, l'Afrique, et très récemment il semble que l'Australie vienne de prendre un second virage à 90° pour finalement réfuter le "nouvel ordre mondial". Cela reste à consolider, et cette consolidation passera par un nouveau système économique, qui est déjà mis en place, et opérationnel.

Le nouveau système économique

C'est quand même une donnée importante à prendre en compte dans ces élections de la semaine prochaine. Le nouveau système économique a été créé il y a moins de deux semaines. Personne n'est encore au courant en Europe. Les importations de gaz et de pétrole, suite aux sanctions contre la Russie, devaient s'arrêter, et cet arrêt a été repoussé à l'après-élection. Plus d'énergie, plus de transport, plus de nourriture, et plus de salaires. Les pénuries seront telles qu'on pourra s'attendre à une inflation à deux ou trois chiffres - donc divisez tout de suite votre fortune par cent - et il y aura émeutes de la faim, un chaos social, bref... c'est l'enfer qui va s'abattre.

Pour éviter de subir cela, les pays de la nouvelle alliance ont construit un nouveau système économique dont une des principales caractéristiques est que les dettes publiques contractées auprès des banques centrales en dollar, n'auront plus à être remboursées, étant donné qu'aucun chantage, tel que celui pratiqué par le FMI comme on l'a vu en Grèce, ne pourra avoir d'effet.

Les pays de la nouvelle alliance pourront échanger dans une nouvelle devise mondiale, indexée sur le cours des matières premières, donc aussi stable que l'or, et même principalement indexé à l'or. C'est à dire une monnaie sans inflation. C'est la solution idéale ! Le dollar est mort, et par extension, l'euro, qui n'est qu'un dollar par jeu d'écriture, est mort aussi.

En choisissant le camp Atlantiste, de la soumission à l'Otan - qui est un club, sous commandement américain, où on paye une cotisation et dont on ne reçoit que des ordres, et qu'on n'a aucun droit de refuser - le camp de la vassalité à ce qui est désormais mondialement reconnu comme "l'Empire du Mensonge", parce qu'il est régit par "l'ordre fondé sur des règles", qui n'a aucune signification propre (et donc peut être interprété n'importe comment), bref, en choisissant son émissaire Macron, on se met sous la coupe d'une mafia dont les buts sont obscurs et dont les effets sont clairs : effondrement économique, chaos, guerre, pauvreté, et suicide généralisé.

Pourquoi font-ils cela ? C'est une longue histoire, mais il est certain qu'ils n'ont aucun autre choix. Sans doute que d'autres requins encore plus sauvages leur mettent un Gun sur la tempe. Sans doute que cela leur rendrait service si rien ne marchait comme prévu. En tous cas il faut fuir, et il n'y a que maintenant, là, tout de suite qu'on peut fuir et sauver nos vies. N'attendez pas de vérifier si le feu brûle. Fuyez !!

Et heureusement on a une alternative.

Cette alternative s'appelle le choix de l'autodétermination, ce qui de facto positionne la France comme un des membres de l'alliance multipolaire, parfaitement en mesure - et elle sera accueillie à bras ouverts - de contribuer au nouveau système économique dont l'objectif clair et assumé est, précisément, de garantir l'autodétermination des peuples, tel que stipulé dans le préambule de la charte de l'ONU.

ONU qui, si elle a été démembrée, malmenée, piétinée, utilisée à mal-escient, n'en reste pas moins le principal vecteur, tant qu'on en respecte la charte, du droit international et la garantie de la paix entre les peuples.

Ce que j'expose ici n'est pas encore clair dans tous les esprits, y compris des politiciens, mais le temps presse, et après il sera trop tard. Par la suite, quand cela sera plus évident, ce que je viens d'exposer sera considéré comme parfaitement logique, indubitable, et naturel.

Les difficultés probables

Oh ce ne sera pas facile. On va quasiment repartir de zéro. Mais au moins il y a de l'espoir, et une solution. On peut échapper au pire. On pourrait même être la petite bascule qui fera pencher la balance entre l'autodestruction assumée de toute vie sur Terre à moyen terme, ou sa survie et son salut.

Et pour cela il faut prendre une décision courageuse et téméraire. Il faut se lancer dans le vide en ayant le foi ! Ce n'est pas en votant Macron qu'on obtiendra quoi que ce soit de bon, pas plus que ces cinq dernières années.

Mais encore une fois, le choix de chacun est libre.
C'est cela le plus important.
Faites qu'il le reste !